Sommaire
- Introduction
- Voirie et espaces publics
- Transports
- Cadre bâti
- Accessibilité numérique
- Culture
- Heures de bénévolat
- Conclusion
Introduction
Après une présentation de l’association Point de Vue sur la Ville, ce document s’articulera autour des 5 piliers que sont :
- l’accessibilité de la voirie ;
- l’accessibilité des transports ;
- l’accessibilité du cadre bâti ;
- l’accessibilité numérique ;
- l’accessibilité à la culture.
Point de Vue sur la Ville est présente au sein de commissions et groupes de travail au niveau communal, métropolitain, régional et même national.
Au niveau de la Métropole de Lyon, nous regrettons d’être désormais associés au pôle Santé et personnes âgées, plutôt qu’au pôle voirie et mobilité comme c’était le cas auparavant. L’an dernier déjà, nous avons fait part de notre désaccord à Pascal Blanchard, vice-président de la Métropole et président de la Commission Métropolitaine d’Accessibilité (CMA). Par ailleurs, les associations constatent que la Métropole de Lyon s’engage de moins en moins malgré l’implication des techniciens qui maîtrisent plutôt bien les sujets et comprennent les doléances. C’est pourquoi, le rapport d’activité de la CMA n’a pas été approuvé en l’état : il est jugé trop positif au regard des actions entreprises.
Des vice-présidents de la Métropole ont été nommés pour présider chaque groupe de travail en fonction de leurs domaines de responsabilité.
Au niveau communal, l’association siège dans les Commissions Communales d’Accessibilité (CCA) des villes de Lyon, Villeurbanne, Bron, Saint Priest, Vaulx-en-Velin, Écully, Anse, le Puy-en-Velay, Grenoble et Ajaccio. D’autres communes font appel à l’association mais il est parfois difficile de pourvoir ces sièges par manque de bénévoles. Nous manquons notamment de personnes malvoyantes qui, de ce fait, sont peu représentées.
La ville de Lyon a doté sa commission accessibilité de quatre groupes de travail : espace public, culture, établissements recevant du public et numérique.
Administration
Lors de la dernière assemblée générale, Christine Salvayre, Éric Billon et Fabian Lextreyt ont rejoint le conseil d’administration.
Le bureau est ainsi composé :
- Président : Pierre-Marie Micheli
- Vice-présidents : Pascal Dolgopoloff, Nicolas Baltenneck
- Trésorier : Philippe Carlier
- Trésorier adjoint : Éric Billon
- Secrétaire : Karine Garnier
- Secrétaire adjoint : Hichem Houama
Le conseil d’administration s’est réuni cinq fois au cours de l’année 2022. En complément, une réunion de bureau est organisée chaque mois pour faire le point sur les dossiers en cours.
L’équipe de PVV se réjouit de constater une nouvelle augmentation de l’adhésion cette année. Après avoir franchi le cap des 100 adhérents et adhérentes l’an dernier, nous sommes aujourd’hui 115 dont 8 associations.
Enfin, Enora Ledru qui était employée par PVV à raison de 3h par mois, a souhaité mettre fin à son contrat. Depuis septembre, ce poste est occupé par Sofia Dembri. Sa mission est d’assister les administrateurs dans les tâches administratives comme remplir les dossiers de demande de subventions, mettre en forme des documents ou publier sur les réseaux sociaux.
Communication
Communication interne
Liste de discussion
Afin de conserver le lien avec ses membres, Point de Vue sur la Ville leur propose l’inscription à une liste de discussion via courrier électronique.
Sur cette liste, l’association publie notamment des informations à caractère urgent comme les travaux en cours ou l’installation de nouveaux dispositifs dans les transports, des appels à volontaires pour des études en rapport avec l’accessibilité et des actualités telles que les programmes en audiodescription des cinémas.
Bulletin « Point de vue »
D’autre part, l’ensemble des adhérentes et adhérents sont régulièrement tenus informés des activités de PVV via le « Point de vue ». D’abord diffusé de façon irrégulière, PVV en assure désormais l’envoi bimensuel(tous les quinze jours).
Croisement de points de vue
Enfin, le troisième jeudi du mois, les membres de l’association sont conviés au croisement de point de vue. Toutes les réunions se sont tenues en visio-conférence. C’est un moment convivial, une occasion d’échanger de vive voix autour de thématiques qui nous préoccupent.
Communication externe
Site Internet
Le site web de l’association a été refondé l’an dernier afin d’être plus moderne, facilement administrable et entièrement accessible.
Il est consultable à l’adresse www.pointdevuesurlaville.org et ne demande qu’à être enrichi.
Chacun est invité à proposer des articles reflétant les activités de l’association ou à faire des suggestions. Les personnes ayant des compétences dans le domaine sont les bienvenues pour participer à l’intégration des contenus.
L’objectif de ce site est de servir de vitrine à l’association. Il se veut également être un modèle de référence en termes d’application du Référentiel général d’amélioration de l’accessibilité (RGAA). Le site Internet a été visité 3373 fois en 2022, soit une moyenne de 10 visites par jour. Nous notons un pic de 93 visites le 20 décembre suite à la publication de l’article consacré au réaménagement de la rue des Alouettes.
Réseaux sociaux
Les réseaux sociaux constituent également un bon moyen de communication, surtout pour du factuel. Certains élus y sont très sensibles et réagissent à nos interpellations.
Point de Vue sur la Ville est présente sur Facebook et Twitter. Au 31 janvier 2022, le nombre d’abonnés est de 518 sur Facebook et 290 sur Twitter.
Relations avec les collectifs et associations
France Bénévolat
PVV a recours à l’association France Bénévolat afin de recruter des bénévoles aptes à seconder les administrateurs dans les différentes actions menées : gestion du site Internet, prises de vue (photos et vidéos), visites de terrain, plans tactiles, etc. Quatre bénévoles ont été recrutés par ce biais au cours de l’année 2022.
Comité Louis Braille
PVV adhère au Comité Louis Braille qui rassemble les associations et organismes dédiés à la déficience visuelle sur la Métropole de Lyon. Les membres du comité reconnaissent l’expertise de PVV en matière d’accessibilité. Cinq associations membres du comité sont d’ailleurs adhérentes de PVV, ce qui lui donne plus de force au sein des commissions auxquelles elle participe : FAF APRIDEV Rhône-Alpes, Ludiversité, la Maison des Aveugles, l’Association des Chiens Guides d’Aveugles de Lyon et du Centre-Est et Voir Ensemble.
À noter que PVV compte également parmi ses membres trois autres associations hors Comité Louis Braille : Les Droits du Piéton, UNADEV et SARAhca.
Selon la convention établie avec la FAF APRIDEV Rhône-Alpes, PVV continue de bénéficier en 2022 d’une boîte aux lettres à l’adresse de l’association (14 rue Général Plessier) et de l’accès au local en cas de besoin. Nous adressons toute notre reconnaissance à cette association pour ces facilités.
CARPA – Collectif des Associations du Rhône pour l’Accessibilité
PVV est également membre du CARPA et participe à ce titre à des actions de sensibilisation initiées par ce collectif. Ceci nous permet également d’être représentés au sein de la CCDSA (Commission consultative départementale de sécurité et accessibilité) et de participer aux visites de réception de travaux concernant l’accessibilité des ERP (Établissement recevant du public).
CFPSAA
Depuis deux ans, PVV a intégré la CFPSAA (Confédération Française pour la Promotion Sociale des Aveugles et Amblyopes), qui rassemble les associations dédiées à la déficience visuelle de toute la France. Ceci permet de partager les bonnes pratiques au niveau national. Il est important de prendre part à ce collectif associatif qui agit pour représenter les personnes déficientes visuelles auprès des pouvoirs publics, faire évoluer les textes législatifs et promouvoir leur intégration dans un monde en perpétuel mouvement. PVV est représentée au sein de sa commission accessibilité qui traite de la voirie, des transports, du cadre bâti et du numérique.
La MIETE
La MIETE (Maison des Initiatives, de l’Engagement, du Troc et de l’Échange), rassemble des associations, des particuliers et des entreprises qui ont un projet et qui veulent faire partie du collectif. On y trouve des salles, des bureaux partagés, des formations, de l’accompagnement, etc.
Une commission accessibilité à laquelle PVV a été conviée vient d’être créée.
Actions menées en interne
Conception de plans en relief
En 2021-2022, PVV s’est attelée à l’élaboration de plans en relief dans le but d’aider les personnes déficientes visuelles dans leurs déplacements. Ce projet s’est concrétisé grâce à l’implication d’un bénévole géomètre ayant son entreprise depuis peu. Ce dernier a bien cerné l’objectif : faire apparaître les éléments nécessaires au déplacement (rues, transports et bâtiments). En fonction de la zone à traiter, quartier ou place, il a adapté l’échelle. Une légende a ainsi été conçue afin d’identifier les passages piétons, les entrées de station de métro, les arrêts de bus, etc.
Sur le plan matériel, PVV s’est dotée cette année de l’imprimante Tacti Plus dont le relief est plus précis et plus durable que le four Piaf précédemment utilisé.
Disposer de plans tactiles s’avère très utile dans le cadre de consultations auxquelles nous participons comme le chantier pédagogique de Caluire ou les nouvelles stations de métro de la ligne B. Nous avons aussi réalisé un plan étage par étage de la station Garibaldi.
De plus, un plan du parc de la Tête d’Or est à disposition au local des chiens guides. Il a été présenté lors du congrès de la Fédération Française des Associations de Chiens guides qui s’est tenu à Lyon en juin dernier.
Réalisation de vidéos
Plusieurs vidéos sont consultables sur la chaîne YouTube de PVV. Elles ont entre autres pour objectif de montrer l’utilité des balises sonores aux entrées des stations de métro. Nous retrouvons également des vidéos très courtes illustrant le fonctionnement des différents feux sonores ou des carrefours complexes sans feu comme la place du Totem à Villeurbanne.
Voirie et espaces publics
Point de Vue sur la Ville participe au groupe de travail « Voirie et espaces publics » de la Commission Métropolitaine d’Accessibilité (CMA). L’association est également présente lors des réunions sur les projets d’aménagement et les visites de terrain. Enfin, nous prenons part autant que possible aux réunions publiques sur des sujets d’urbanisme et de mobilité.
Toutes ces participations sont autant d’occasions de rappeler aux élus et techniciens nos besoins spécifiques, nos préconisations de qualité d’usage et les obligations réglementaires.
Généralités
Les difficultés récurrentes auxquelles nous sommes confrontés sont les suivantes :
Extension de la place accordée aux cyclistes
De l’avis général, la cohabitation avec les cyclistes est de plus en plus difficile.
- La Métropole de Lyon crée de plus en plus de voies cyclables, y compris à contresens des voitures, ce qui augmente les risques de collision lors d’une traversée de rue. En supplément, elle installe des panneaux M12 permettant aux cyclistes de considérer les feux rouges comme des « cédez-le-passage ».
- La Métropole installe également davantage d’espaces de stationnement pour les vélos. Nous devons veiller à ce que ceux-ci n’empiètent pas sur les espaces piétonniers.
- Lorsque les pistes cyclables se situent sur les trottoirs, ce que nous contestons, il est fréquent que le séparateur entre les vélos et les piétons soit imperceptible tactilement, et même parfois visuellement. Nous demandons que le séparateur soit matérialisé par un ressaut au sol et non une ligne de plots ou de potelets qui n’offrent aucun repère continu.
Trottinettes électriques en libre-service
Les trottinettes électriques en libre-service nous causent deux problèmes principaux. D’une part, de la même manière que les véhicules silencieux qui se déplacent plus rapidement qu’un piéton, elles constituent un danger lors de nos déplacements, notamment lors des traversées de rues. D’autre part, elles sont encore trop souvent abandonnées au milieu des trottoirs et constituent alors des obstacles dangereux.
Dans certains arrondissements, la ville de Lyon a mis en place des stationnements pour trottinettes. Ces stationnements sont situés sur la chaussée, en amont des passages piétons, ou sur le trottoir, quand celui-ci est large. Les trottinettes qui ne sont pas garées correctement sont alors considérées comme non restituées et leurs usagers continuent d’être facturés. Des premiers stationnements pour trottinettes ont ainsi été installés dans les 1er, 2e, 3e et 7e arrondissements.
Nous nous réjouissons de cette décision qui devrait libérer le cheminement sur les trottoirs mais regrettons tout de même que la ville de Lyon n’ait pas décidé l’interdiction de ces trottinettes à l’instar de Villeurbanne.
Manque de bandes d’éveil de vigilance
Malgré l’obligation réglementaire instaurée en 2007, nous constatons que de nombreux carrefours de la Métropole ne sont toujours pas équipés de bandes d’éveil de vigilance (BEV). Pire encore, sur certains carrefours où elles étaient présentes, celles-ci ne sont pas rétablies après travaux.
Nous avons signalé ce manquement à plusieurs reprises aux élus et techniciens et demandons qu’un budget spécifique soit alloué à la mise à niveau des bandes d’éveil de vigilance, sur l’ensemble des carrefours de la Métropole.
Un recensement précis des BEV manquantes a été réalisé sur le quartier de Monplaisir. Or, en 2022, seulement 10 % d’entre elles ont été posées.
Retrouvez l’article sur le site web : Bandes d’éveil de vigilance : état des lieux dans la Métropole de Lyon en 2023
Suppression des repères
Nous déplorons que, dans la grande majorité des projets de réaménagement des espaces publics, nos besoins en matière de repérage et de guidage ne soient pas pris en compte.
Dès que l’occasion se présente, nous préconisons de travailler sur les contrastes de matériaux, les séparateurs de zones, les dispositifs de guidage podotactile et le balisage sonore. Malheureusement, la concertation intervient souvent bien trop tard dans les projets.
Les trottoirs traversants illustrent parfaitement cette problématique. Nouvelle lubie du CEREMA, encouragée par la Métropole, ils commencent à se développer. Il s’agit de raccorder les trottoirs d’un même axe à un carrefour, en supprimant tous les dispositifs relatifs à la traversée de la chaussée. Ainsi, sont estompés les abaissements de trottoir, les bandes d’éveil de vigilance, les tracés des passages piétons. Il en résulte une sensation de continuité dans le cheminement qui pourrait sembler sécurisante, mais qui laisse en réalité une fois de plus les personnes déficientes visuelles dans un flou total. En effet, ces trottoirs traversants restent franchissables par tout véhicule motorisé. La confusion des genres risque malheureusement d’entraîner de nombreux accidents.
PVV demande le maintien des dispositifs d’accessibilité lorsque ces aménagements sont déjà réalisés, à savoir les bandes d’éveil de vigilance et le tracé des passages piétons.
Projets d’aménagement
Voici un récapitulatif des projets d’aménagement de voirie et espaces publics auxquels Point de Vue sur la Ville a participé. Dans la majorité des cas, notre rôle consiste à rappeler les points suivants :
- maintien des repères tactiles continus au sol (ressauts, bordures, contraste de matériaux…) ;
- suppression des obstacles entravant le cheminement naturel (potelets, stationnements vélos ou trottinettes, bornes de recharge pour voitures électriques, etc.) ;
- délimitation claire des espaces réservés aux piétons.
Ville de Lyon
Pour rappel, peu après la mise en place des nouvelles équipes municipales, nous avions adressé un courrier à toutes les mairies d’arrondissement pour leur demander la création d’une commission d’accessibilité. Cette demande a été satisfaite dans le 1er, 3e, 5e et 8e arrondissements, avec la création de commissions aux dénominations et aux périmètres variés. Nous constatons cependant qu’elles n’ont pas toutes le même niveau d’activité. La plus active est la commission Mobilité du 8e arrondissement, qui rassemble les associations de personnes handicapées, de piétons et de cyclistes.
3e arrondissement
- Rénovation de la place des Martyrs de la Résistance : le projet se traduit par la suppression du parking, un renfort de la végétalisation, un espace de détente équipé d’une aire de jeu.
- Remodelage du quartier Part-Dieu : la collaboration avec la société Publique Locale se poursuit, non sans difficultés. En effet, PVV a souvent l’impression de ne pas être entendu. Or, l’ensemble du pôle multimodal de Part-Dieu est très complexe et il y a un besoin important de repères afin de pouvoir être autonome dans nos déplacements.
- Côté Vivier Merle, désormais baptisé place Bérodier, PVV a obtenu qu’une bande de guidage reliant la gare au métro.
- Côté Villette, il y a un gros travail à faire car la continuité du cheminement entre les différents modes de transport n’est pas assurée.
7e arrondissement
- Place des Pavillons : cette place a été requalifiée en zone partagée, entraînant la suppression des trottoirs. Encore une fois, nous déplorons qu’aucun repère tactile n’ait été prévu pour permettre l’orientation des personnes déficientes visuelles.
8e arrondissement
- Ce quartier dispose d’une commission mobilité.
- Depuis l’été dernier, la rue des Alouettes a été aménagée en zone partagée, ce qui implique la disparition de repères que sont les trottoirs et l’apparition d’obstacles comme des blocs de pierre mal contrastés. De plus, le sens unique n’est pas respecté par les automobilistes. Retrouvez l’article sur le site web : Zone partagée ou miroir aux alouettes : rencontre sur le terrain avec l’adjoint de la mairie
Projet LAPI
La ville de Lyon souhaite mettre en place le système LAPI (lecture automatique des plaques d’immatriculations) afin de pallier les infractions de non-paiement des places de stationnement. Or, les caméras dont seront dotés les véhicules ne sont pas en mesure de détecter la présence d’une carte de mobilité inclusion de stationnement. Une recrudescence des amendes automatiques est donc à craindre. Il est proposé aux personnes détentrices de cette carte :
- soit de déclarer trois voitures (accueil en mairie d’arrondissement, formulaire en ligne ou papier), ce qui est insuffisant ;
- soit de prendre un ticket gratuit de stationnement. Les tickets peuvent être récupérés de deux manières :
- avec l’application « Flowbird App », encore faut-il avoir un smartphone et maîtriser l’application qui n’est pas accessible ;
- sur horodateur, afin d’intégrer le véhicule aux bases de données. Cependant, atteindre un horodateur peut s’avérer compliqué pour une personne mal marchante lorsque la voirie est en mauvais état.
Après négociations, les associations ont obtenu qu’un service en ligne et une plateforme téléphonique soient mis en place pour contester les verbalisations. Sur une période déterminée, les autorités ont également consenti qu’un agent soit chargé de vérifier l’authenticité et la validité d’une Carte Mobilité Inclusion Stationnement (CMIS) afin d’éviter les verbalisations abusives. Cette situation se généralise en France alors le défenseur des droits va être saisi pour situation discriminatoire puisqu’il s’agit de la remise en cause d’un droit national. L’article L241-3 du code de l’action sociale et des familles prévoit en effet que la carte mobilité inclusion de stationnement permet à son titulaire ou son accompagnateur d’utiliser à titre gratuit et sans limitation de durée toutes les places à disposition du public.
Métropole de Lyon
Rencontres avec les élus
Pascal Blanchard, vice-président à la Santé, président de la Commission Métropolitaine d’Accessibilité vient de redynamiser la CMA avec plusieurs réunions de bureau et deux séances plénières afin de préparer les enjeux des différents groupes de travail.
Réunions Mobilités actives
Les mobilités actives font référence à toutes les formes de mobilité qui impliquent une dépense énergétique par le biais d’un effort musculaire. Elles comprennent donc en premier lieu la marche à pied et le vélo. Nous constatons cependant que les réunions consacrées aux mobilités actives font souvent la part belle aux besoins des cyclistes. Il en va de notre responsabilité de rétablir l’équilibre en faveur des piétons et particulièrement des piétons avec un handicap en soumettant les sujets qui nous concernent.
Voies lyonnaises
Nous sommes mobilisés pour que ce développement n’entraîne pas en parallèle une dégradation de nos conditions de déplacement. La visite de la première voie fait état de nombreux défaut d’aménagements.
Voir article sur le site : Découverte de la première portion des Voies Lyonnaises.
- La partie piétonne du trottoir est un sol en gravillon, une problématique pour toutes et tous, dont les personnes mal-marchantes ou en fauteuil.
- Les bandes d’éveil de vigilance (BEV) au droit des passages piétons sont entourées de gravier : il n’y a aucun contraste visuel ni tactile. Il est donc impossible pour des personnes déficientes visuelles de repérer le passage piéton, particulièrement lorsque ce dernier n’est pas équipé de feux sonores.
La solution serait de mettre de l’enrobée au droit des passage piétons sur la partie piétonne afin d’intercepter la personne déficiente visuelle par le changement de revêtement, ce qui lui permettrait de prendre en compte tactilement et visuellement la bande d’éveil de vigilance. - Le quai du bus est non-conforme : aucun repère ne permet de le localiser, il manque une borne d’information voyageurs (BIV).
- Un arbre se retrouve au droit de deux passages piétons, avec un sol meuble.
- Il y a une zone de conflit, croisement entre les vélos qui viennent des quais, les piétons sur le trottoir et les vélos de la voie Lyonnaise.
- Des bandes d’éveil de vigilance sont manquantes sur une partie de l’aménagement.
Feux sonores
Les feux sonores restent un élément essentiel pour notre sécurité de déplacement. Nous nous réjouissons de la qualité des échanges que nous entretenons avec les services de la Métropole à ce sujet.
Plus de 98 % des feux piétons de la métropole sont sonores et lorsqu’un feu sonore présente un défaut de fonctionnement, une remontée sur le site TODEGO permet de prévoir une intervention de remise en fonctionnement dans le mois suivant.
Balises sonores
Afin de faciliter l’accès à la gare de Perrache, une balise sonore a été placée à l’entrée, côté Place des Archives. De plus, une bande de guidage a été posée place Carnot. Elle permet de relier le Centre d’Échanges de Lyon Perrache au passage piéton situé au sud-ouest de la place, à l’angle du cours Verdun Gensoul.
Oullins
À Oulins, la place Anatole France, aux abords de la station de métro Oulins Centre est en cours de réaménagement. Point de Vue sur la Ville n’a pas oublié de soumettre le besoin d’aménagement dans ses espaces.
Chantier pédagogique
Comme chaque année, la Métropole met en place un nouveau chantier pédagogique afin d’expérimenter de nouvelles solutions allant au-delà de la réglementation accessibilité et de former les techniciens à la qualité d’usage. Pour l’édition 2022, il se situe devant le collège André Lassagne, à Caluire-et-Cuire. Étant un carrefour non équipé de feu sonore il est compliqué pour une personne déficiente visuelle de localiser les passages piétons. Nous avons fait la demande de pose de bande de guidage et de bande d’interception.
Ville de Villeurbanne
La commission Mobilité durable remplace désormais le Groupe de travail développement urbain. Elle est constituée de conseils de quartier et d’associations, reflets des différents usagers.
Le fonctionnement se fera en quatre étapes : informations, consultations, concertations et codécisions.
Il s’agit de créer une dynamique d’échanges. Il est d’ailleurs suggéré aux participants de communiquer avec les habitants afin que les décisions soient les plus collectives possibles.
PVV a participé à plusieurs ateliers sur l’autopartage, la marche, l’apaisement des abords des groupes scolaires publics.
Nous avons également été sollicités par la ville pour les aménagements suivants :
- parvis du lycée Pierre Brossolette ;
- réaménagement de la place Grandclément ;
- réhabilitation du cours Émile Zola de part et d’autre du métro Cusset.
Transports
Nouvelles rames de la ligne du métro B
En 2022, la ligne de métro B est devenue automatique comme la ligne D, sans chauffeur et sans porte palière.
Sur le quai, les rames sont bruyantes et le signal sonore de la fermeture des portes n’est pas bien audible puisqu’il provient de l’intérieur de la rame. De plus, le signal se poursuit au-delà de la fermeture des portes, ce qui prête à confusion. Quant au volume sonore de l’annonce des prochaines stations, il n’est pas assez fort.
Par ailleurs, une annonce fait état de nouveaux marquages de portes. Ceux-ci sont uniquement visuels, les marquages tactiles relatifs aux anciennes rames étant toujours en place. Les rames sont plus courtes et les anciens marquages peuvent induire en erreur car ils sont disposés sur toute la longueur du quai.
Toutes ces doléances ont été communiquées au Sytral et à Kéolis qui ne nient pas ces problèmes. Des expérimentations seraient en cours pour les régler.
TCL : grands projets
- Le bus à haut niveau de service (BHNS) : il reliera les quartiers Part-Dieu et Sept-Chemins.
- Retour sonore bus C16 : cette ligne est équipée de bus sur batterie électrique qui sont disposent d’enceintes extérieures (à l’avant et à l’arrière des bus) afin de pouvoir localiser les véhicules. Nous avons demandé d’augmenter le volume sonore qui était trop faible.
- Ligne B, nouvelles stations Oulins Centre et Hôpital Lyon Sud : lors de la première visite, seule une balise sonore était prévue par station, aménagement dérisoire en comparaison avec l’ensemble du réseau. PVV a donc émis des demandes. Ces dernières qui ont été entendues : Jean-Charles Kohlhaas, vice-président des transports, nous a écrit et confirmé leur prise en compte dans le cahier des charges.
- Le tramway T10 : il reliera le pôle multimodal d’échange de la gare de Vénissieux à Lyon Gerland en passant par la commune de Saint-Fons. Cette nouvelle ligne d’une longueur de 8 km avec une quinzaine de stations va répondre aux besoins de déplacement entre les secteurs sud-est de la métropole, offrant un accès aux lignes métro B et D ainsi qu’aux lignes T1 et T4. Les axes traversés par cette nouvelle ligne seront réhabilités et végétalisés à chaque fois que ce sera possible. Une attention particulière sera portée à la mise en accessibilité de la chaîne de déplacement, en particulier aux abords des stations. PVV a demandé les aménagements suivants :
- marquage des portes contrasté visuellement et tactilement ;
- aux abords des quais, marquage des voies du tramway avec un relevé permettant un repère visuel et tactile ;
- ouverture automatique de toutes les portes du tramway ;
- balises sonores de chaque côté des quais afin de bien les localiser ;
- équiper toutes les stations de bornes d’information voyageur.
Optibus
- Ce service compte actuellement 3 363 utilisateurs contre 2 949 en 2019. Une enquête menée en début d’année a révélé plusieurs dysfonctionnements. Même en réservant à l’avance, ce service reste rigide sur les horaires de prise en charge. En effet, un travailleur peut difficilement modifier ses horaires. Les déplacements relatifs aux loisirs sont désormais autorisés aux heures de pointe, si les disponibilités le permettent.
- Une application Optibus devrait prochainement voir le jour. Celle-ci permettra de réserver, consulter, modifier ou supprimer un trajet. Nous avons été quelques-uns à la tester, aveugles ou malvoyants. Nous avons fait de nombreux retours utilisateurs sur son accessibilité dont la prise en compte nécessite de nouveaux développements.
- Le site web Optibus a été audité, il a été déclaré totalement conforme au niveau AA du Référentiel général d’amélioration d’accessibilité (RGAA), voir la page de déclaration de conformité.
SNCF
- Guidage en gare : PVV a participé au futur aménagement de la gare de Dijon dans le but d’installer un dispositif de cheminement pour personnes déficientes visuelles. Ce dispositif est constitué de bandes de guidage et de 32 balises sonores. Les travaux sont prévus pour février 2023.
- Vocalisation des bornes en libre-service : si ces bornes sont accessibles via une synthèse vocale pour la réservation de billets de train régionaux, il en est autrement au niveau national. Cependant, des progrès sont en cours. Les services proposés par ces bornes sont complexes, c’est pourquoi, dans un premier temps, seul le retrait de billet sera possible fin 2023. L’écran de ces bornes étant tactile, il a été préconisé d’utiliser des gestes similaires à ceux du logiciel VoiceOver.
- Balises sonores : les plus grandes gares régionales équipes d’un bâtiment voyageur devraient être équipées de balises sonores à l’extérieur. Ces balises sonores permettront de localiser les entrées.
Cadre bâti
L’Agenda d’accessibilité programmée (Ad’AP)
PVV a interrogé les 39 communes de plus de 5 000 habitants de la Métropole sur leur Agenda d’accessibilité programmée (Ad’AP). Nous évoquerons ici quelques éléments notables concernant les villes de Lyon et Villeurbanne.
Concernant Lyon, un état des lieux a été présenté au mois de mars : en 2024, seul 30 % des Établissements recevant du public (ERP) seront accessibles à Lyon et 50 % fin 2026. Les 100 % sont envisagés pour 2035.
Le retard est dû à des contraintes techniques (préservation du patrimoine, mouvement du personnel, etc.). Ces raisons provoquent la colère des associations qui considèrent que les élus de l’une des plus grandes villes de France ne sont absolument pas à la hauteur. Il a notamment été reproché à la ville de Lyon de ne pas allouer les moyens humains et financiers nécessaires pour respecter ses obligations légales en matière de mise en accessibilité. Les travaux d’accessibilité sont engagés bâtiments par bâtiments et non par équipements d’accessibilité (par exemple nez de marches, ascenseurs, mains courantes, bandes d’éveil, etc.).
PVV a donc demandé de mettre en place des actions thématiques, par exemple la mobilisation d’un budget pour l’installation de balises sonores permettant de repérer l’entrée des lieux éloignés de la rue, comme l’Auditorium et son esplanade.
De son côté, Villeurbanne est engagée depuis plusieurs années dans une réelle démarche d’accessibilité programmée. Grâce à la création d’un poste de technicien dédié à l’accessibilité des ERP au sein de la Direction de la construction dès 2009 et à un budget annuel de travaux de 2 millions d’euros de 2010 à 2014, puis d’un million d’euros à partir de 2015, le projet de mise en accessibilité du patrimoine communal de la Ville de Villeurbanne est aujourd’hui bien avancé.
Interphones
Nous continuons à travailler avec les industriels comme la société URMET, et la Délégation Ministérielle à l’Accessibilité (DMA) afin que l’acte législatif européen sur l’accessibilité des biens et des services soit transposé en droit français. L’objectif est de permettre aux personnes aveugles ou malvoyantes d’être autonomes lors de l’utilisation de l’interphonie.
Accessibilité numérique
Ville de Lyon
- Le site de la ville de Lyon a été audité et déclaré « non conforme », avec un taux inférieur à 50 % d’accessibilité. Grâce à cet audit, des travaux de mise en conformité seront entrepris. Par ailleurs, pour 2023, les sites d’arrondissements seront en refonte. L’objectif sera de calquer les modèles de chaque site à celui du site de la ville de Lyon. Ainsi, les éléments précédemment audités pour le site de la ville devraient également être applicables aux sites d’arrondissements.
- Pour ce qui est des bibliothèques, de nombreuses améliorations ont été apportées. En effet, plusieurs échanges se sont mis en place au cours de l’année.
- La formation du personnel municipal se poursuit : les employés municipaux sont aujourd’hui capables de vérifier certains critères d’accessibilité.
- De nombreux défauts restent à déplorer du côté des applications et services métiers. Par exemple, l’application de gestion de congés n’est pas accessible aux personnes déficientes visuelles.
- Un schéma pluriannuel d’accessibilité numérique est toujours en attente. En 2022 nous savons seulement qu’un budget de 30 000 euros devrait être alloué à l’accessibilité numérique. Force est de constater que les avancées sont minimes contrairement à la Métropole, par manque de moyens.
Ville de Villeurbanne
La commune dispose d’un Conseil Consultatif Ville Handicap comprenant un groupe de travail numérique dont la première mission sera l’accessibilité du site Internet de la ville. Bien que l’audit du site ne soit pas encore réalisé, la municipalité a bien pris conscience qu’il ne respecte pas le Référentiel général d’amélioration d’accessibilité (RGAA). Un prestataire est en charge du support qui servira de base à tous les sites de la ville. PVV a fait valoir que l’accessibilité des sites doit être appliquée dès leur conception et que le personnel chargé d’alimenter ces sites doit être formé afin de maintenir un bon niveau d’accessibilité de manière pérenne.
Métropole de Lyon
Depuis l’an dernier, la Métropole s’est dotée d’un groupe de travail dédié au numérique et organisé en ateliers. Dans ce contexte, différents sites sont testés et améliorés selon les recommandations des associations. Les interlocuteurs sont à l’écoute et les résultats sont présents, tant sur l’accessibilité des sites que des documents. Le travail porte actuellement sur les documents comportant des cartes ou des plans dans le cadre des réunions relatives aux voies Lyonnaises.
Nous constatons une réelle volonté de progresser, non seulement par l’allocation de moyens financiers mais aussi humains. Ainsi, la responsable de ce groupe de travail consacre deux jours par semaine à cette mission.
En outre, les agents de la Métropole travaillant au sein de la Commission Métropolitaine d’Accessibilité (CMA) ont eu droit à une formation sur l’accessibilité numérique dispensée par Access42. Nous constatons l’efficacité de cette formation : les comptes-rendus de la CMA sont en effet désormais accessibles.
Application et site TCL
À la suite des correctifs apportés en début d’année, le taux d’accessibilité du site TCL est passé de 60 % à 70 %.
La Carte Accompagnant TCL a été mise en place et peut désormais être demandée en ligne.
Tests d’applications de guidage
N-Vib
Point de Vue sur la Ville a testé le système de guidage N-Vib. Le dispositif se compose d’une application sur smartphone et de deux bracelets légers munis de vibreur. Les vibrations permettent de recevoir des informations comme tourner à droite, à gauche, passages piétons et arrivée à destination.
Cela permet de s’affranchir des indications vocales. Afin de partir dans la bonne direction, il suffit de placer le téléphone devant soi et s’orienter jusqu’à ce que les deux bracelets vibrent.
L’application, quant à elle, propose une option offrant des informations vocales additionnelles. Lors d’une traversée de place, c’est le contournement de celle-ci qui est proposé.
PVV dispose d’une paire de bracelets, n’hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez tester cette solution.
Evelity
Une application de guidage intérieur a été testée. Evelity a été installée dans deux stations de métro lyonnaises particulièrement complexes (Bellecour et Grange Blanche). Des premiers essais ont eu lieu mi-2022. À la fin du premier test, le parcours n’avait pas été complètement concluant.
La société Okeenea a par la suite apporté des modifications. En décembre 2022, de nouveaux essais se sont mis en place et les différentes demandes d’amélioration ont été prises en compte.
Nous espérons que le SYTRAL mettra en place cette application sur l’ensemble du réseau en 2023. Cela nous apporterait une autonomie supplémentaire lors des différentes correspondances entre bus, métro, tramway, train, etc.
Culture
Spectacles
Les spectacles en audiodescription se diversifient et ce sont maintenant des événements de grande envergure qui sont proposés. À cet égard, le Grand mix projeté sur le musée des Beaux-Arts lors de la fête des Lumières à Lyon ainsi que le parcours guidé de l’hôtel de ville à la place Bellecour ont été une réussite. Il en est de même pour le son et lumière de clôture de Villeurbanne, capitale française de la culture, projeté sur l’hôtel de ville.
D’autre part, PVV a été sollicité pour améliorer l’accessibilité du festival les Nuits de Fourvière qui a également proposé deux spectacles en audiodescription cette année.
Groupe de travail Culture de la Ville de Lyon
Ce groupe de travail a été créé l’an dernier. Les travaux s’articulent autour de trois axes :
- un agenda numérique de l’offre accessible ;
- l’accueil adapté à chaque visiteur ;
- la sensibilisation des agents.
Pour l’instant, les associations partagent au sein du groupe leurs bonnes pratiques et leurs idées pour l’avenir mais aucune action concrète n’a été entreprise. Cependant, une charte de coopération culturelle (format PDF) a été signée le 21 octobre 2022. Elle engage aujourd’hui 38 institutions culturelles pour une durée de 5 ans, de 2023 à 2027.
De son côté, PVV a contacté par courrier la présidente du musée des Confluences concernant les problèmes d’accessibilité identifiés.
Balade urbaine à Villeurbanne
Dans le cadre de Villeurbanne capitale française de la culture en 2022, la médiathèque le Rize a sollicité PVV pour organiser des balades urbaines autour de la déficience visuelle. Nous les avons intitulées « les non et malvoyants vous éclairent sur leur histoire ».
Durant deux sessions, les participants ont visité la Cité scolaire René pellet, le CTRDV (Centre Technique Régional pour la Déficience Visuelle) et l’ESAT Galliéni, accompagnés par deux représentants de PVV avec qui ils ont pu échanger.
Ces balades ont rencontré un franc succès et seront donc reconduites en 2023. Elles sont organisées par des citoyens concernés et non des guides conférenciers, ce qui leur donne un caractère authentique.
Villeurbanne dispose d’un groupe de travail dédié à l’offre culturelle. Ce groupe s’est fixé comme première mission de répertorier les offres et faire des diagnostics d’usage afin de proposer des améliorations au sein des bibliothèques.
Audiodescription au cinéma le Comœdia
Depuis plusieurs années, cet établissement retarde la mise en place de l’audiodescription. Fin 2021, trois salles devaient être équipées du système Twavox, deux le sont à ce jour. Cependant, encore fallait-il connaître le programme des films diffusés : la liste était présente sur le site du cinéma dans un fichier PDF malheureusement inaccessible. Après intervention de PVV, le problème est désormais résolu.
Heures de bénévolat
Catégorie | Nombre d’heures |
Général (CMA, CCA) | 98,5 |
Voirie | 204 |
Transports | 131 |
Cadre bâti | 71,3 |
Numérique | 105,5 |
Culture | 54,5 |
Associations autres, cLB, CARPA, CFPSAA | 86 |
Site Internet | 35 |
Croisement de point de vue | 27 |
Plans en relief | 54 |
Interne PVV | 92,5 |
Total | 959,3 |
Ce nombre d’heures prend en compte les temps de transport pour participer aux réunions. Cependant, il ne comprend pas l’ensemble du travail individuel effectué par chaque bénévole.
Conclusion
Les administrateurs et représentants de Point de Vue sur la Ville font preuve d’un grand dynamisme. Ils se mobilisent sur tous les fronts. Du fait de son ancienneté et de sa ténacité, l’association bénéficie d’une bonne écoute de la part de ses interlocuteurs.
Cependant, les décideurs et techniciens changent au fil des mandatures et attributions de postes. Il est alors nécessaire de rester mobilisés, sans relâche, pour sensibiliser et expliquer les spécificités du handicap visuel. Ceci demande une présence indéfectible lors des réunions et visites de terrain, pour suivre les projets en cours. L’association est donc toujours en quête de forces vives, aussi bien parmi les personnes voyantes que déficientes visuelles.
Il est toujours satisfaisant pour nous de constater que certains combats, menés depuis de nombreuses années, finissent par aboutir. C’est le cas par exemple de l’obtention des balises sonores sur l’ensemble des stations du métro lyonnais et bientôt sur les ERP de la ville.
Continuons à unir nos forces pour faire progresser l’accessibilité !
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