A l’automne 2012 environ, les plots implantés sur le pont Bonaparte avaient été retirés, faisant suite à une mobilisation de Point de Vue sur la Ville.
Un adhérent aveugle de l’association Point de Vue sur la Ville, Georges Masson, avait fait une chute plutôt spectaculaire due au croche-pied occasionné par ce mobilier urbain. Cet adhérent avait alors alerté le Grand Lyon qui l’avait dirigé vers la DDE. En effet c’est le seul pont de la ville qui n’est pas géré par le Grand Lyon. Il témoigne :
“J’ai eu une réelle écoute de la part de la DDE et j’ai dû m’adresser aux trois organismes, DDE, Grand-Lyon et Ville de Lyon. J’ai demandé à l’association des piétons de se joindre à Point de Vue sur la Ville, ce qui fût fait.”
Il poursuit :
“A mon grand étonnement, la dépose des plots a été exécutée presque dans la foulée, c’est-à-dire dans le trimestre suivant. J’ai appris que plusieurs personnes avaient déjà chuté.”
Le fait que deux associations mettent en évidence le danger de ces plots a contribué à agir rapidement.
Georges continue :
“Mais voilà, à la fin octobre 2013, en empruntant ce pont, je heurte violemment un potelet. Les ouvriers étaient en train de les installer. Que ne fût pas ma déception !”
Pourtant on nous avais bien affirmé qu’on implanterait aucun mobilier urbain.
Résultat, c’est encore plus dangereux qu’auparavant pour les malvoyants , car les plots étaient blanc alors que les potelets sont gris sur gris. Tant qu’à faire, entre le choléra et la peste les plots sont préférables, ils sont moins agressif en cas de choc.
Georges précise :
“Le choc je le prend où ? Dans les cacahuètes. A bas les pètes-cacahuètes !”
les potelets sont maintenant érigés de chaque côté , On a été bien enfumés ! La victoire fut courte.