Cette journée du 29 juin 2015 a réuni 9 membres du personnel Keolis dont, 7 agents de ligne et 2 conducteurs.
Les agents de ligne sont les personnes présentes dans les stations, chargées de la surveillance et des interventions pour aider les personnes en difficulté, et pour régler les problèmes qui se présentent.
Ces journées sont toujours un peu semblables se déroulant dans une atmosphère chaleureuse. Toutefois, et pour la première fois depuis que je participe à ces rencontres, lors des présentations le matin certains agents se sont manifestés avec une certaine acrimonie faisant dévoyer les problèmes d’accessibilité vers des soucis plus économico-politiques. Une personne notamment dans un discours parfois contradictoire, mâtiné d’un peu de mauvaise foi, s’insurgeait contre le fait que les places de stationnement des voitures soient gratuites pour les possesseurs du GIC et, non pour celles à faibles revenus.
Une mise au point brillante et digne fut apportée par le représentant du handicap moteur qui a su expliquer combien les problèmes des personnes à mobilité réduite étaient différents de celles économiquement faibles.
Le discours est resté un peu stérile et agité, ce qui a quelque peu stressé le représentant du handicap mental, angoissé d’entendre ces conversations fort animée et remplie de fougue.
Le problème du prix du transport par Optibus a également été évoqué. Quant à la différence de prix entre Optibus et les transports SYTRAL, la réponse fut argumentée de 3 raisons majeures :
– pas le même service, celui-ci étant plus spécifique
– Pas le même personnel, plus à l’écoute et chargé d’une aide adaptée
– Pas les mêmes véhicules qui sont spécialement équipés
Le climat se détend pendant le repas où les aides sympathiques et le partage sont toujours présents.
Durant l’après-midi, les mises en situation réchauffent l’ambiance et c’est toujours dans un clumat rempli d’humour et de bonne humeur que des échanges riches et remplis de simplicité se déroulent.
Je reste pourtant étonnée que certains stagiaires n’acceptent pas toutes les mises en situation.
Au moment du bilan, les agents de ligne remarquent que, finalement, ils sont bien au fait de nos soucis car ils sont placés quotidiennement devant les problèmes évoqués toute la journée.
Le vécu ressenti est cependant globalement positif.
Rédigé par Odile Boisson.