Étaient présents la ville de Lyon, l’adjoint au handicap du 8ème arrondissement, le Grand Lyon, la chef de projet sur le chantier Mermoz Nord, la paysagiste en charge des espaces verts, le CARPA, et Point de Vue sur la Ville.
Rappel
L’opération de renouvellement urbain a pour objectifs généraux de désenclaver le secteur Nord du quartier de Mermoz à Lyon 8ème, de rééquilibrer le parc immobilier (de 100% à 53% de logements sociaux), de redéfinir les espaces publics et assurer une certaine mixité urbaine.
Le périmètre du projet s’étend du boulevard Pinel à l’Est à la place Marc Sangnier à l’Ouest, et de l’avenue Jean Mermoz au Sud à la nouvelle rue Berthe Morisot au Nord.
L’aménagement des espaces publics (aménagement de rues, square avec aires de jeux esplanade et promenade, aménagement d’un verger collectif) a été confiée par la Métropole de Lyon à Anne-Laure Giroud paysagiste.
Concernant la visite du chantier de la ZAC Mermoz, nous avons pu constater les nombreuses difficultés de déambulation sur la rue Ranvier, et ce malgré une amélioration certaine du cheminement, ce qui n’était pas le cas au mois de décembre.
2 chantiers parallèles sur la même rue, n’ont pas étaient jalonnés de manière cohérente sur le plan de la signalétique ainsi que du cheminement pour les [personnes à mobilité réduite] – PMR (provisoire bien entendu).
La construction d’une résidence étudiante sur le trottoir droit en venant du métro, et le chantier de la ZAC Mermoz nord sur le trottoir gauche oblige les piétons à tantôt passer à gauche, tantôt passer à droite. Une signalétique contrastée a bien été installée, mais bien trop loin des chantiers ce qui en affaibli l’efficacité. Les personnes en fauteuil roulant ne peuvent passer d’un cheminement à l’autre, car il n’y a pas d’abaissement qui le permettrait. En outre, le trottoir droit reste très mal praticable.
On nous explique que selon l’avancée des travaux dans la rue, le cheminement est susceptible de changer, ceci ne permettant pas de faire un marquage de passage piéton en jaune bien visible, car celui-ci changerait sans cesse d’emplacement.
De plus, des tranchées doivent être faites pour raccorder chaque habitation (en eau et électricité) sur le trottoir droit.
Les solutions trouvées restent la vigilance, ou l’accompagnement par l’aimable personnel des différents chantiers qui se dit très attentif aux personnes mal ou nonvoyantes passant par cette rue.
Autre solution pour éviter les travaux, faire un détour par l’avenue Mermoz par la rue Caroline Aigle, parallèle à la rue Ranvier, et récupérer celle-ci plus loin par la nouvelle rue les reliant le long du nouveau verger.
Quant à la ZAC elle-même, comprise entre la rue Ranvier, l’avenue Mermoz, la rue Genton et la rue du Professeur Joseph Nicolas, les préconisations d’accessibilités semblent avoir été respectées (largeurs des trottoirs, pentes, contraste des bordures de trottoir).
Une allée piétonne relie l’angle des rues Caroline Aigle / Genton à la nouvelle rue longeant le verger. Celle-ci sera revue pour un cheminement plus rectiligne, plus simple à appréhender aux utilisateurs de cannes blanches.
Pour l’aménagement du parc, nous insistons sur l’importance du marquage contrasté des nez de marches menant à l’esplanade devant le centre social.
L’allée piétonne est recouverte de dalles en forme de “grands pas japonais”, très inconfortable pour les personnes en fauteuil roulant car les roues de ces derniers peuvent se prendre dans les interstices. Il en va de même pour les poussettes.
Au cœur du parc, des petites allées en bois ont été disposées.
Il n’est pas nécessaire d’ajouter des bordures le long des espaces de verdure car la transition entre les allées et les plantations est aisément détectable à la canne blanche.
Nous conseillons la taille régulière des haies ou des arbres en bordure de cheminement, car les branches peuvent être sources de blessures.
Il nous est également confirmé que l’éclairage ne se fera pas au sol.
Dans l’ensemble cette future promenade nous paraît assez contrastée et agréable, avec des assises en bois couvrant les racines des arbres.
Nous émettons le souhait de revenir pour une visite supplémentaire et ce pour vérifier l’éclairage de nuit.
Ajoutons que les espaces de jeux pour les enfants ont été conçus de façon à ce que les chutes soient amorties par des revêtements souples.
Rédigé par Hichem Houama et Gladys Valatx