De retour de Strasbourg je viens vous faire un petit comparatif d’accessibilité avec Lyon et tout particulièrement sur les feux sonores.
Tout d’abord j’ai été agréablement surpris que beaucoup de carrefours étaient équipés de feux sonores, tous sont aménagés de la même façon, c’est-à-dire “jingle au début de la phase verte” et la ritournelle sur vert piéton, voix féminine sur la phase rouge-piéton avec nom de rue indiqué.
Ce qui fait la différence c’est que tous ceux que j’ai rencontrés ont le même niveau sonore et l’excellence c’est que lorsque le message est déclenché, on peut si on l’estime nécessaire, augmenter le volume en appuyant 2 fois de nouveau sur sa télécommande, donc ça marche !
Ici à Lyon, Depuis des années, on nous affirme que ce système est en place et ça ne fonctionne pas, alors on nous ment ?
A Strasbourg, Toutes les balises sonores de feux marche impeccablement, sans saturations, sans son inaudible, de plus j’ai remarqué que le message sur le rouge-piéton est émis alternativement sur les deux côtés de la traversée et non pas en même temps ce qui permet une bonne estimation de la distance à traverser.
Ici, à Lyon, on nous parle d’asservissement sonore, c’est-à-dire que la synthèse augmenterait graduellement selon le niveau de bruit ambiant, OK pour le concept mais nul sur le terrain !
Il nous faut demander, maintenant que nous savons ce dispositif opérationnel, de pouvoir augmenter le volume quand nous le jugeons nécessaire.
Toutefois un petit bémol pour Strasbourg, tout les feux sonores avoisinants la gare ont une voix masculine sur la phase rouge-piéton, sans le nom de la rue, je partais du coup avec un apriori négatif, mais vite rassurer sitôt éloigné de la gare.
J’imagine que ces feux ont été installé il y a bien longtemps et qu’ils sont restés en état depuis.
J’avais mes autocollants aïe en poche et je dois dire qu’en 3 jours de déambulation dans Strasbourg et bien j’en ai ramené pas mal !
Trottoirs larges avec très peu d’encombrements ni publicité, ni mobilier urbain, très peu de potelets, pistes cyclables avec relief de séparation assez détectables après les avoir bien identifiés.
Une chose intéressante aussi à signaler : les quelques barrières que j’ai eu l’occasion de rencontrées sont installées plus en retrait du trottoir, ce qui permet aux cyclistes de garer leurs vélos du côté de la chaussée et non pas du trottoir, ce qui entraîne 2 avantages :
1. ils n’entravent pas la circulation des piétons.
2. cela incite les cyclistes à ne pas emprunter les trottoirs vu qu’ils restent du côté chaussée.
Voilà en quelques mots ce que j’ai pu constater de positif à Strasbourg, sans aborder aussi le fait que la voiture ai largement disparu du centre vile, ce qui rend la ville plus douce, moins bruyante, moins agressive…
Voilà, il me reste plus qu’à coller mes autocollants AÏE !! à Lyon !