Le lundi matin 16 mars, une adhérente de Point de Vue sur la Ville, s’est rendue à une réunion proposée par les responsables d’Optibus afin de trouver ensemble des solutions à différents dysfonctionnements.
Plusieurs points ont alors été abordés :
1. La question des sièges-auto :
Optibus exigeait que les personnes accompagnées d’enfants fournissent le siège auto réglementaire. Mais, pour une personne déficiente visuelle, il n’est pas possible de transporter un siège auto en tenant ses enfants à la main pour se déplacer en ville. Nous demandons depuis longtemps qu’Optibus transporte un tel siège au cours de ses déplacements.
Cette question, qui devait trouver une solution avait été laissé en suspens depuis la dernière [CIA] transport, il y a plus d’un an.
Il avait été proposé d’équiper les véhicules de harnais sur les sièges, ce qui règle le problème des rehausseurs pour les plus grands. Les bébés, quant à eux, seront fixés au siège dans leur cosi.
Les poussettes sont acceptées comme un bagage et doivent être pliées. Le souci reste pour les âges intermédiaires ayant besoin de sièges-auto, nous proposons qu'[Optibus] prévoie un stock de sièges-auto en cas de besoin, ou réfléchisse à l’équipement de certains sièges avec rehausseurs automatiques existants dans certains véhicules.
[Optibus] doit poser la question juridique de “tolérance” sans siège-auto dans les cas de sous-traitance à des taxis, et réfléchir à un système d’arrimage de sièges-auto dans ses véhicules, au même titre que des bagages.
Nous rappelons également la difficulté pour une personne handicapée d’assurer elle-même la fixation du siège de son propre enfant, et le besoin de revoir ce point sur le règlement. Aucune solution n’a été trouvée pour l’instant, l’enfant étant considéré comme accompagnateur valide (règlement aberrant).
2. Réservation :
On nous assure la possibilité de réserver par mail ou sur le site internet longtemps à l’avance, avec confirmation seulement 8 jours avant.
3. Problèmes de groupages :
Les groupages prévus mais non réalisés sont dû à une erreur lors de la dernière étape où “non-clôturés”, donc il faut y être vigilant jusqu’au dernier instant.
4. Priorités :
La priorité est faite pour les trajets médicaux, travail ou gare, et Optibus ayant de plus en plus de demandes ne peut répondre à tous.
Des demandes ne pourront être reçues certains week-ends sur des “loisirs non-contraints”, et Optibus demande aux centres d’activités qui le peuvent, de décaler leurs activités pour que certains n’aient pas trop d’attente en heure de pointe à leur sortie par exemple.
5. Dérogations :
Des dérogations peuvent être demandés pour des personnes non-valides mais non-inscrites car résidant hors Grand-Lyon au coup par coup, en invoquant un trajet “gare” ou “travail”, si par exemple celles-ci se rendent dans leur famille, ou nous rejoindraient sur une animation de sensibilisation.
6. Optiguide :
Nous évoquons les problèmes d’itinéraires rallongés et du logiciel de réservations utilisé peu efficace. Les responsables d'[Optibus] nous garantissent qu’ils y travaillent avec Médialis pour des trajets plus courts.
Nous revenons également sur la souplesse promise lors d’une [CIA] sur le fait de ne pouvoir bénéficier que d’un Optiguide pour plusieurs personnes déficientes visuelles éventuellement accompagnées de ses enfants par exemple, sans quoi ces agents sont rarement disponibles en nombre.
7. Parcours test :
Il est proposé de faire un parcours test ensemble, munis de lunettes de simulation pour se rendre compte des problèmes liés à la signalétique sur le réseau TCL, afin qu’OPTIBUS puisse nous appuyer sur cette question auprès du Sytral, se rendant compte qu’il a un engorgement avec de plus en plus de demandes, peut-être dû à une difficulté croissante à utiliser cette signalétique en autonome (avec un plus petit caractère, sans contrastes et plus de repères couleurs).
Gladys Valatx