Le mardi 26 avril, était organisée une visite test de la deuxième tranche du projet Garibaldi où était représentés la Métropole de Lyon et trois associations, le [CARPA], les Droits du Piéton et Point de Vue sur la Ville.
Suite à l’enclenchement de la seconde phase des travaux sur la rue Garibaldi, la Métropole a souhaité convoquer les associations partenaires de cette dernière, afin qu’elles donnent leurs impressions sur les matériaux et revêtements qui seront employés pour le pavage des trottoirs et des pistes cyclables.
Rappelons que la tranche 2 des travaux se situe entre, au nord la rue du docteur Bouchut et au sud la rue Etienne Dolet. Ajoutons que ce tronçon est plus étroit que le précédent.
Quatre planches nous ont été soumises, deux en béton désactivé bouchardé et deux en béton désactivé poli. La granulométrie des deux premières a provoqué une unanimité désaprobatrice ; quant aux deux secondes, elles n’ont pas plus convaincu les associations présentes, la granulométrie étant jugée encore trop inconfortable. Cependant, il nous a été proposé un test ultérieur avec un ou deux modèles de planches plus lisses.
Les aires dédiées aux piétons et aux cyclistes étant contiguës, un modèle de séparateur de zones a été soumis au représentant de Point de Vue sur la Ville afin qu’il le teste à l’aide de sa canne blanche. Hélas, il n’a pas donné satisfaction. La métropole a choisi un séparateur constitué de pierres éclatées ne donnant pas d’éminence satisfaisante. En effet, les cinq centimètres minimum ne sont pas atteints.
Tout ceci entraîne de la confusion, la personne déficiente visuelle franchira ce dispositif sans même s’en rendre compte. Comme le dit le représentant des droits du piéton, ce séparateur grossier se confond aisément avec les planches dont nous avons parlé ci-avant, même la plus lisse. Ce dispositif de séparation a été rejeté. Point de Vue sur la Ville soutenu par les droits du piéton a demandé que d’autres bandes de séparation nous soient soumises dans un délai de quelques semaines. Le représentant de la métropole a consenti à des tests ultérieurs.
Rédigé par Hichem Houama