Nous sommes allés en famille cet après-midi à la journée d’ouverture du Musée des confluences. Magique ! Mais attention déficients visuels !
Tout d’abord, pour les aveugles ou malvoyants qui souhaiteraient s’y rendre, pensez à emmener un accompagnateur, ou à vous équiper de pare-choc. Vous aurez aussi besoin de genouillères anti-rebords d’avancée de vitrine sans contraste. Un casque évitera la rencontre des rebords anguleux d’avancées de barres de soutien et de cloisons hexagonales futuristes. La légère pénombre douce et intimiste, n’aide pas à éviter les pièges lorsqu’on est en pleine communion avec une œuvre, ou captivé par des explications scientifiques multimédia fascinantes).
J’oubliais, Malvoyants, inutile de vous encombrer de vos loupes ou monoculaires, les informations écrites sur les murs sont décidément minuscules et ton sur ton, trop hautes, ou loin derrière les vitrines, afin de garder cet esprit d’homogénéité très discrète.
Consolez-vous, nous avons appris qu’à partir de janvier, février, des smartphones seront mis en location à l’accueil pour seulement 1 € afin de servir d’audioguides.
Quant à votre entrée, préférez plutôt la longue file d’attente pour prendre vos billets que les réserver par internet, si vous souhaitez bénéficier de la gratuité pour votre accompagnateur.
Enfin, si vous suivez la bande de guidage, elle vous fera parcourir le grand couloir central en passant directement de l’entrée à la sortie sans arrêt. Aucune intersection ne permet d’indiquer les salles adjacentes.
Attention en arrivant vers la boutique, près de la sortie, de ne pas heurter la pancarte posée sur la [bande de guidage], ni la vitre à côté de la porte ouverte.
Nous vous souhaitons donc une bonne et agréable visite pleine de surprises !
Rédigé par Gladys Valatx*