Il s’agissait de la troisième réunion sur l’Agenda d’Accessibilité Programmé – – Ad’AP. Elle a essentiellement consisté en un rappel de la nature du projet et du déroulement du plan en trois périodes. Seule, est planifiée à l’heure actuelle la première période allant de 2016 à 2018, les priorités étant réévaluées chaque année.
Le 28 septembre, aura lieu au Conseil Municipal, la délibération sur cet agenda ainsi que sur le débloquage de 4,5 millions d’euros sur les 9 millions prévus pour la première période.
Les documents détaillant le projet ont normalement été envoyés par courriel aux associations. La priorité est mise sur les mairies d’arrondissement et certains établissements culturels, comme le musée des Beaux-Arts ou la Bibliothèque Municipale de La Part-Dieu. L’équipement complet de cette dernière, en vue d’une accessibilité totale, sera sans doute étalé sur les trois périodes.
Georges Masson (pour Point de Vue sur la Ville) est intervenu pour souligner le caractère indispensable des balises sonores pour une accessibilité des aveugles. Il a été soutenu par Claude Néro de l’Association Valentin Haüy. L’efficacité de ces équipements étaient, en effet, remise en cause dans le discours, et son emploi proposé à titre expérimental et non systématique. M. Masson a rappelé son usage de plus en plus fréquent dans les établissement privés, et le fait que les non-voyants sont unanimement en faveur de ce dispositif. On lui a opposé des rapports négatifs d’autres villes et une difficulté d’entretien. Madame Rabatel, agacée par ce problème risquant de mettre en cause la valeur de son plan d’accessibilité généralisée, a finalement tenu à rassurer les associations en affirmant que tous les efforts nécessaires seraient faits en matière de [balises sonores], qui ne sont pas des équipement très coûteux. Comme l’a fait remarquer Georges Masson, “Quand nous les entendrons vous ne nous entendrez plus !”
Un courriel sera envoyé par la CCA aux associations, afin de reconstituer un groupe de travail ERP (Établissements Recevant du Public), il sera donc nécessaire de s’y inscrire afin de participer aux futures réunions sur l'[accessibilité].
Rédigé par Chloé Georges-Boutin