Je ne vous livre qu’un bref aperçu de de la première réunion de la CCVH réactivée à Villeurbanne.
La réunion était conjointement menée par Mme Claire Le Franc, conseillère municipale et Vice-présidente de la Métropole de Lyon, et par Eric Plantier Royon directeur technique, Chargé de mission handicap.
Il s’est essentiellement agi de nous livrer l’état des lieux de ce qui a été réalisé en matière d’accessibilité depuis 2003, ainsi que de nous présenter la planification Ad’AP telle qu’elle est prévue jusqu’en 2024 pour les 170 [ERP] (dont 51 écoles) et les 59 espaces verts que compte la commune. Cet agenda devrait être entériné lors de la prochaine session du Conseil municipal.
Le support était un document Power Point, apparemment très détaillé, mais heureusement bien commenté : rien à dire quant à la clarté du propos.
Bien que le sujet n’ait concerné que les aspects règlementaires de l’adaptation, j’ai glissé un petit couplet sur le [balisage sonore] (qui a d’ailleurs déjà été réalisé à l’entrée de l’Hôtel de Ville).
J’ai également profité de l’intervention d’un représentant de l’ADAPEI, pour dire que l'[accessibilité] ne reposait pas uniquement sur du matériel, sur des procédures techniques, mais que la présence humaine permettait de répondre aux nécessités de chacun. Et bien que la voirie relève de la compétence métropolitaine, je ne me suis pas privé de mettre une petite couche à propos de la galère que représente la circulation piétonne à Villeurbanne.
J’ai apprécié que le discours, au-delà du jargon, reste bien dans le concret, qu’il considère le quotidien, le matériel (les difficultés précises qu’occasionnent par exemple les aménagements d’une structure en fonctionnement). J’ai par ailleurs trouvé comique, le talent avec lequel un élu sait transformer un fait législatif navrant (ici le report des échéances de 9 ans) en une décision progressiste (l’introduction d’échéanciers contractuels avec l’ADAPT).
Villeurbanne se vante, sans doute à juste titre, et en se comparant à d’autres communes, de ne pas avoir attendu l’ordonnance de septembre 2014 pour planifier méthodiquement ses chantiers d’accessibilité et d’avoir honoré le rendez-vous initial de 2015. Des diagnostics ont eu lieu et des fonds ont été dédiés nous dit-on, dès 2008. Priorité a été donnée aux lieux n’existant qu’en un point de la ville, la stratégie du maillage a été choisie pour répartir géographiquement les efforts en ce qui concerne les autres sites.
La ville compte mettre à profit la totalité des neuf années pour parfaire ses engagements. Nous l’y encouragerons.
Rédigé par Jean-Paul Chanel